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Sébastien Bourdon. — Sur l'étude de l’Antique : L’élève ne peut rechercher trop tôt la perfection dans le dessin. — L’étude de l’antique conduit à cette perfection. — On doit se familiariser de bonne heure avec les plus beaux restes de l’antiquité. — Un artiste doit pouvoir dessiner de mémoire une statue antique. — Les proportions des principales statues sculptées par les anciens peuvent guider sûrement les modernes. — Les élèves qui voudront recourir à ces proportions seront préservés de nombreux écarts. — Utilité d’une réforme dans l’école de Sébastien Bourdon. — Pénétré des règles qui ont guidé les maîtres de l’antiquité, l’élève peut aborder l’étude de la nature. — Du modèle vivant. — Comparer la nature et l’antique au point de vue des proportions. — Opinion de Poussin sur ce mode d’étude. — Mosnier, envoyé par Bourdon à Rome pour mesurer les statues antiques, accomplit ce travail sous la direction de Poussin. — Bourdon fait apporter quatre figures antiques dessinées par Mosnier, et, avec l’agrément de l’Académie, ces dessins seront exposés dans l’école 
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Henri Testelin. — Sur l’usage du Trait et du Dessin : Définition du trait. — Le dessin perspectif. — Contours perdus. — Le carreau. — De la pose du modèle vivant. — L’art de charger les profils. — L’imitation littérale de la nature. — Comment s’acquiert l’éducation de l’œil et de la main. — Ostéologie. — Myologie. — Le respect du modèle. — Le Saint Michel terrassant le Démon, par Raphaël, fournit un exemple des règles posées par l’orateur 
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Henri Testelin. — Sur l’Expression générale et particulière : Expression du sujet. — Passions. — Physionomie. — L’expression du sujet doit se dégager de la composition générale. — Le choix des détails. — Les parties accessoires d’un tableau ne peuvent avoir qu’une importance secondaire. — Exemples tirés de Poussin. — La passion suppose l’acte. — Le geste doit être conforme à la passion que veut exprimer l’artiste. — Du visage. — Expression de l’admiration, du mépris, de la tristesse, de la colère, de la crainte, etc. — La tête humaine. — Physiognomonie. — L’angle facial 
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Henri Testelin. — Sur les Proportions : Les proportions sont inséparables des corps. — Elles varient selon le sexe, l’âge et la condition. — Des proportions grasses et courtes, délicates et sveltes, fortes et puissantes, grêles et déliées. — La nature et l’antique, base des proportions. — Apollon, Diane et Vénus. — Le Faune. — Des dessins à la plume, exécutés à Rome d’après les figures antiques, sont mis sous les yeux des élèves dans la salle de l’école. — De la méthode en usage chez les anciens pour préciser les proportions. — Le sculpteur est tenu d’observer les proportions. — Des muscles et de leurs mouvements. — Observations sur le Gladiateur. — Des styles en sculpture. — Leurs origines. — Le bas-relief. — Comment il doit être compris selon la place qui lui est destinée. — Haut-relief, demi-relief et bas-relief très méplat. — Philosophie de la forme, de l’attitude et du contour. — La nature et l’idée guident la main du sculpteur 
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Henri Testelin. — Sur le Clair-obscur : La lumière s’apprécie par l’ombre. — Le peintre doit laisser inachevées les parties de sa composition enveloppées d’ombre. — Variation de la lumière. — Lumière souveraine, glissante, diminuée, réfléchie. — Effets d’optique. — Couleur de la lumière. — Le point lumineux est toujours supposé en dehors de la composition. — Accentuation des ombres dans un appartement. — La lumière diffuse. — Les reflets. — L’étude de la lumière et de ses effets est de la plus haute importance pour le peintre 
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