Page:Conférences sur la reliure et la dorure des livres.djvu/16

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Les papyrus proprement dits, c’est-à-dire les ouvrages transcrits sur une sorte de papier fabriqué avec des plantes qui poussaient dans la région du Nil, se roulaient également et se conservaient de la même manière.

Comme les documents tout à fait originaux sont des pièces fort rares et dont les musées et bibliothèques mêmes, ne possèdent souvent que des débris, j’emprunterai les exemples dont j’ai besoin, aux Chinois et aux Japonais, qui encore de nos jours ont conservé pour leurs livres et leurs albums, le même principe et le même mode de conservation que les anciens.

Des rouleaux semblables adoptés en Chine s’appèlent des cacomonos, ils vous représentent exactement les papyrus des temps primitifs. Le texte est roulé sur un cylindre au bout duquel est placée une fiche indiquant le titre de l’ouvrage. En rayon sur des tablettes aussi bien que dans les scrinia, on avait immédiatement sous les yeux, tous les titres des œuvres qui s’y trouvaient rassemblées.