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ANNEXES. — PREMIÈRE SECTION.

méthode de dessin. M. Weyde a présenté au Congrès un ensemble de dessins et un appareil destinés à reproduire matériellement et mécaniquement les effets d’une force électromotrice, etc.

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NOUVEAUX OSCILLOGRAPHES POUR L’INSCRIPTION DES COURBES PÉRIODIQUES DES COURANTS ALTERNATIFS[1]

Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Professeur d’Électricité à l’École des Ponts et Chaussées, à Paris.

Depuis longtemps, on s’est préoccupé de trouver des méthodes pour inscrire et analyser les variations très rapides des courants électriques. L’étude de ces variations présente en effet aujourd’hui une importance de premier ordre, surtout pour l’étude des courants alternatifs, dans les laboratoires aussi bien que dans l’industrie.

Les méthodes employées pour ces recherches sont de deux espèces : les méthodes indirectes ou méthodes par points, et les méthodes directes. Les premières, qui ont été seules connues jusqu’à une époque récente, n’ont été l’objet que de peu de perfectionnements depuis quelques années, tandis que les secondes paraissent appelées à être seules employées dans un prochain avenir.

Le desideratum de ces méthodes directes est d’inscrire sans retard et aussi fidèlement que possible les valeurs successives du courant étudié[2].

Les premières tentatives furent faites dans ce sens en réduisant l’inertie des galvanomètres ordinaires, comme le firent d’Arsonval, Arnoux, Éric Gérard ; mais il ne s’agissait encore que d’étudier des variations lentes, et ces galvanomètres ne pouvaient analyser des courants rapides. D’autre part, Colley, en 1885, voulant étudier les décharges oscillantes, ne se préoccupa que d’en déter-

  1. Toutes les figures de cette Note ont été prêtées gracieusement par la Revue générale des Sciences.
  2. Pour plus de détails sur les méthodes directes autres que les oscillographes, voir un Rapport de l’auteur : Sur l’inscription directe des courants variables, au Congrès international de Physique en 1900.