Page:Conrad - Sous les yeux d'Occident.djvu/301

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Sophia Antonovna garda pendant un instant un silence énigmatique, puis elle me déclara :

« Il l’adore, tout simplement ! »

« Ah vraiment, il l’adore ! Eh bien alors, j’espère qu’elle n’hésitera pas à le battre ! »

Sophia Antonovna se leva et me dit adieu, comme si elle n’avait pas entendu l’expression de mon espoir impie, mais sur le seuil de la porte, où je l’avais reconduite, elle se retourna, pour déclarer d’un ton ferme :

« Pierre Ivanovitch est un homme inspiré !… »