Page:Conseil colonial de la Guadeloupe - Abolition de l'esclavage, 1848.djvu/11

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Messieurs, la marche que je vous indique est désormais la seule qui soit digne de nous et du pays que nous représentons, la seule qui puisse conjurer les malheurs qui nous menacent. Ne nous en laissons pas écarter par un sentiment de découragement stérile ou par de vaines frayeurs ; soyons à la hauteur de notre mandat ; prenons en main avec courage l’arme puissante de l’initiative ; levons l’étendard de la régénération, et inscrivons sur notre drapeau : Liberté, ordre, travail, bien-être ! Que la mère-patrie apprenne enfin que ces colons tant calomniés sont des enfants dignes d’elle !


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