Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome second.djvu/73

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LES TROIS FRÈRES.


Le bien ou le mal qui éclatent
Attirent un bonheur ou un malheur sensibles.
C’est là ce qui détourne du vice,
C’est là ce qui anime la vertu.

Une famille d’une condition médiocre habitait à Wou-si, ville dépendante de la cité de Tchang-tcheou, dans la province de Kiang-nan. Trois frères composaient cette famille:l’aîné s’appelait Liu-iu (ou le jaspe); le cadet, Liu-pao (ou le précieux), et le troisième, Liu-tchin (ou la perle). Celui-ci n’était pas