Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome second.djvu/96

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ciemens. Hi-eul alla ensuite dans l’intérieur de la maison pour remercier sa belle-mère. Tout le jour se passa en festins et en divertissemens ; il n’y eut que la nuit qui les sépara.

Liu-iu se livra tout entier aux réflexions que faisait naître cet événement. Il faut avouer, s’écria-t-il, que la restitution de cet argent est une action bien agréable au ciel, puisqu’il me fait retrouver mon fils et contracter une si honorable alliance. C’est bonheur sur bonheur ; c’est comme si on mettait des fleurs d’or sur une belle pièce de soie. Comment puis — je reconnaître tant de faveurs ? Voilà vingt taëls que mon allié Tchin vient de donner ; puis-je mieux. faire que de les employer à la subsis tance de quelques vertueux bonzes ? C’est là les jeter en une terre de bénédictions.

Le lendemain, après avoir bien dé-