Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/132

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tendans n’ont donc qu’à chercher d’autres femmes, car ces deux-ci ne peuvent leur appartenir : il vaut mieux qu’ils soient séparés maintenant que d’être malheureux, une fois qu’ils seraient unis ainsi. Quoique cette décision vienne de la compassion que m’a inspirée l’une des deux parties, elle est également dans l’intérêt de l’autre ; il n’est pas nécessaire que personne me fasse de réclamations à ce sujet : ce jugement *est définitif. »

Après qu’on eut expédié le jugement, il le fit lire à haute voix par un crieur. On renvoya tout le monde, sans qu’il fût permis à qui que ce fût de faire aucune observation ultérieure. On envoya prévenir les agens que le magistrat voulait employer pour procurer des partis convenables aux jeunes demoiselles, en leur ordonnant, dès qu’ils auraient réussi dans leurs recherches,