Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/137

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daims, et de les conduire à son tribunal avant son arrivée. On devait mettre les daims d’un côté de la salle et faire placer de l’autre les deux dames assises dans les chaises ornées dont on se sert pour les noces. On devait aussi tenir prêtes les lanternes entourées de fleurs et la musique, afin de faire le mariage de suite.

Lorsque le juge eut donné ses ordres, il retourna chez lui pour examiner les compositions. Le lendemain, à la pointe du jour, il publia une liste contenant le nom des quatre candidats qui avaient réussi, dont deux étaient mariés et deux étaient garçons. Les autres candidats qu’on avait classés suivant leur mérite devaient recevoir quelques marques de distinction moins considérables. Il n’y a pas lieu de remarquer ceux qui obtinrent les daims, ainsi nous ne les nommerons pas. L’un des deux qui