Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/35

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et à la fin il fut obligé de chercher un acheteur.

Ceux qui veulent vendre des maisons se trouvent dans une position différente de celle des vendeurs de terres. Il faut nécessairement qu’ils cherchent un acheteur dans leur voisinage, parmi ceux qui ont des fondations contiguës ou des croisées opposées aux leurs. Si quelque acheteur éloigné se présente, il prendra nécessairement des renseignemens chez les voisins. Si ceux-ci lui disent un mot au désavantage de l’acquisition qu’il veut faire, il s’en dégoûte à l’instant. Il n’en est pas ainsi des champs, des côteaux, des viviers, situés au milieu même d’un désert ; le premier venu peut en tirer parti ; il est donc désirable de vendre sa maison à un voisin plutôt qu’à un autre.

Thang-yo-tchouan était un homme à argent ; on ne pouvait agir à son égard