Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/81

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ses amis vint de fort loin pour lui faire une visite. Il coucha plusieurs nuits dans la chambre du rez-e-chaussée de notre maison, et vit un rat blanc qui, après avoir couru de tous les côtés, se glissa tout-à-coup dans une fente du plancher. Au moment de son départ, il raconta à votre père ce qu’il avait vu, et il l’invita à ne jamais se défaire de sa maison dans aucun cas, parce qu’il pourrait par la suite y découvrir quelque trésor. Il est probable que ce trésor ’vient d’être maintenant découvert. Votre père, en ne le retirant pas de la place où il était, a été la cause du malheur d’autrui. Allez donc le réclamer, et sauver ainsi la vie d’un homme. »

Ke-wou lui répondit : « Il y a quelque chose de plus à dire à cet égard. Une histoire aussi futile serait déplacée dans la bouche d’un personnage respectable, et lorsque j’irai entretenir le Tchi--