Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/97

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marques empreintes sur le trésor, il ne resta plus aucun doute sur son identité.

Le Tchi-hian et Ke-wou firent éclater leur admiration pour les vertus du vieillard ; le vieillard et Ke-wou se répandirent en éloges sur la pénétration du Tchi-hian, et le Tchi-hian et le vieillard exaltèrent la conduite désintéressée de Ke-wou. « De telles actions, disaient-ils tous ensemble, feront du bruit dans le monde ; il n’est pas besoin d’être devin pour prédire leur célébrité. »

Ils passèrent quelque temps à se louer ainsi l’un l’autre, et tous les domestiques qui étaient présens mettaient la main devant leur bouche pour s’empêcher d’en rire. « Le Tchi-hian, disaient-ils, avait donné des ordres pour découvrir et saisir l’auteur de la pétition anonyme. Il l’a trouvé maintenant, et au