Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/118

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


IV

Il faisait presque nuit. La chambre était obscure.
Nous étions dans ce calme alangui que procure
La fatigue, et j’étais assis à ses genoux.
Ses yeux cernés, mais plus caressants et plus doux,
Se souvenaient encor de l’extase finie,
Et ce regard voilé, long comme une agonie,
Me faisait palpiter le cœur à le briser.
Le logis était plein d’une odeur de baiser.