Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/126

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VIII
Le crépuscule est triste et doux comme un adieu.
À l’orient déjà, dans le ciel sombre et bleu
Où lentement la nuit qui monte étend ses voiles,
De timides clartés, vagues espoirs d’étoiles,
Contemplent l’occident clair encore, y cherchant
Le rose souvenir d’un beau soleil couchant.
Le vent du soir se tait. Nulle feuille ne tremble,
Même dans le frisson harmonieux du tremble ;