Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/304

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Pourtant elle cueillit un jour, dans ce jardin,
Une fleur exhalant un souvenir mondain,
Qui poussait là malgré la sainte obédience ;

Elle la respira longtemps, puis, vers le soir,
Saintement, ayant mis en paix sa conscience,
Mourut, comme s’éteint l’âme d’un encensoir.