Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/75

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Si tu t’offres ainsi, lubrique, à ces vainqueurs,
C’est qu’ils ont comme toi versé le sang des cœurs.
C’est que ta lèvre rouge est pareille à des traces

Sanglantes sur l’épée aux sinistres éclairs,
Et que, mieux qu’au miroir, dans l’acier des cuirasses
Tu te plais à mirer tes yeux cruels et clairs.