le restaurateur principal du culte réformé, dans les églises du haut Languedoc.
Ces protestants du haut Languedoc, suivant l’exemple
de leurs frères de la basse province et des Cévennes,
ne négligeaient aucune mesure propre à
rendre l’organisation de leur culte plus stable et plus
florissant. Leurs pasteurs et anciens, réunis en synode1740.
26 octobre.
provincial, commencèrent à établir des rapports, sans
cesse soutenus depuis ce temps, avec les églises du
Poitou et de la Normandie. Leur assemblée admit à
la charge de proposant ou de prédicateur, Jean-Baptiste
Loire, de Saint-Omer, en Artois, et André Migault,
dit Preneux, de Baussaix, en Poitou ; tous deux
devinrent de courageux et utiles pasteurs, au milieu
de ce troupeau affligé. Avant cette époque, André
Migault avait déjà affronté le péril de la prédication
en Normandie, ainsi que le proposant Loire. Le même
synode ordonna un jour de jeûne spécialement affecté
à la délivrance de l’église, ainsi qu’un jour d’humiliation
extraordinaire, affecté à la commémoration douloureuse
du 11 octobre 1686, jour de la révocation
de l’édit de Nantes, suivant l’usage des réfugiés de
Hollande et d’Angleterre ; mais cette disposition synodale
ne fut pas généralement observée en France.
Bientôt le ministre Jean Loire reçut l’imposition des
mains à Lausanne, après en avoir été reconnu digne1742.
21 octobre.
par MM. Polier, professeur et recteur, et Ruchat, professeur
en théologie.
Bientôt les églises prirent une mesure plus générale. Les premiers synodes n’avaient été composés que d’un petit nombre de pasteurs et de députés du Dauphiné et du Languedoc ; plus tard, celles du Vivarais1744. et des Cévennes vinrent s’y joindre ; enfin, à cette époque, on tint une nouvelle assemblée qui prit le