Page:Coran - Poésies, t1, 1887.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.




UNE FLAMME




Chasseurs pris par la nuit, chasseurs lourds de gibier,
Nous rentrons au pays par un même sentier.
— Mais là-bas quelle flamme brille ?

L’un de nous, fermier, dit : « Au sommet du coteau
C’est Robin, mon berger, qui garde son troupeau
En faisant bon feu, le vieux drille. »

Un marguillier répond : « Voisin, sans vous fâcher,
C’est la lune qui frappe, au faîte du clocher,
Le coq établi sur l’aiguille.

— Erreur, mes braves gens, objecte un magister ;
Regardez-le bouger, c’est l’astre Jupiter :
La nuit sera belle, il scintille. »