Page:Corbiere - Les Amours jaunes, Vanier 1903.djvu/41

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8 PARIS

J’aimais… — Oh, ça n’est plus de vente !

Même il faut payer : dans le tas,

Pioche la femme ! — Mon amante

M’avait dit : « Je n’oublirai pas. . »


… J’avais une amante là-bas

Et son ombre pâle me hante

Parmi des senteurs de lilas ..

Peut-?être Elle pleure… -- Eh bien : chante,


Pour toi, tout seul, ta nostalgie,

Tes nuits blanches sans bougie…

Tristes vers, tristes au matin ! …


Mais ici : fouette-toi d’orgie !

Charge ta paupière rougie,

Et sors ton grand air de catin !