Page:Cormon et Crémieux - Robinson Crusoé, 1867.djvu/25

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SIR WILLIAM.
Seigneur, est-ce donc là ce qu’il m’avait promis !
DEBORAH.
Il poursuit sans regrets
Ses coupables projets !
ENSEMBLE.
Il ne faut plus compter sur lui.
Tout est fini !

Pleurant à chaudes larmes.

Ah ! ah ! ah ! c’est bien mal !
Quel coup fatal !
Ah ! c’est horrible !
Ah ! ah ! ah ! quel jour fatal !
SIR WILLIAM.
Malgré sa promesse,
Malgré notre amour,
Il part et délaisse
Notre doux séjour !
Cruelle surprise !
Se peut-il, hélas !
Que Dieu favorise
Les enfants ingrats !
TOUS.
Ah ! ah ! ah ! c’est bien mal !
Quel jour fatal !

Sir William cesse tout à coup de pleurer et semble pris d’un véritable accès de rire.

EDWIGE et DEBORAH, le regardant avec surprise.
Qu’avez-vous donc ?
SUZANNE.
Qu’avez-vous donc ? Perd-il la tête ?
DEBORAH.
Vous pouvez rire !
SIR WILLIAM.
Vous pouvez rire ! Est-ce assez bête
De s’affliger comme cela,
Quand le salut est là !
DEBORAH.
Le salut.
SIR WILLIAM.
Le salut. Nous l’avons sous la main.
TOUS.
Sous la main ?