- Ton pouvoir est grand !
- Mon âme est heureuse
- En le célébrant !
- Tamoyo, mon frère,
- Tu frappes l’écho
- De ton chant de guerre,
- Le mien est plus beau,
- Et Dieu le préfère,
- Frère Tamoyo !
Il aperçoit Robinson, qui le regarde et l’écoute.
Oh ! maître… bon maître !
Il court à lui, se jette à ses genoux et baise la terre.
Cher enfant ! relève-toi. L’homme ne doit se prosterner qu’aux pieds de Dieu !
Oui, mais Vendredi a deux dieux !
C’est beaucoup.
Un, là haut, qui l’a créé un, ici, qui le protége.
Crois-moi, celui-ci n’est pas un Dieu ! c’est un ami ta place est dans ses bras et non pas à ses genoux. Le jour où je t’ai sauvé la vie, c’est le vrai Dieu qui t’envoyait à moi pour apaiser mes douleurs et me rendre la joie ! C’est moi qui dois le remercier chaque jour du présent qu’il m’a fait.
Alors, quand le maître a sauvé Vendredi, que les ennemis voulaient manger, c’est Vendredi qui a rendu service au maître ?… Ça qui est drôle !
Espiègle, va ! La logique des enfants ! Mettons la table et prenons ensemble le repas du soir.
Tiens, regarde, maître, belle récolte !… beaux fruits… Oh ! yo !… yo !… Ça qui est bon !