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Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/580

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452 LA. VEUVE.

riIILISTE, lui donnant des coups de plat d'épée.

Tiens, porte ce revers à celui qui t'envoie ; Ceux-ci seront pour toi.

��SCÈNE VIL CHRYSANTE, PHILITE, LYCAS.

CHRYSANTE.

Mon fils, qu'avez- vous fait? io45

PHILISTE.

J'ai mis, grâces aux Dieux, ma promesse en effet.

CHRYSANTE.

Ainsi vous m'empêchez d'exécuter la mienne.

PHILISTE.

Je ne puis empêcher que la vôtre ne tienne ;

Mais si jamais je trouve ici ce courratier',

Je lui saurai, Madame, apprendre son métier. io5o

CHRYSANTE.

Il vient sous mon aveu.

PHILISTE.

Votre aveu ne m'importe ; C'est un fou s'il me voit sans regagner la porte - : Autrement, il saura ce que pèsent mes coups.

CHRYSANTE.

Est-ce là le respect que j'allendois de vous?

PHILISTE.

Commandez que le cœur à vos yeux je m'arrache, 'o5 5 Pourvu que mon honneur ne souffre aucune tache : Je suis prêt d'expier avec mille tourments Ce que je mets d'ohstacle à vos contentements.

I . Courtier. Voyez le Lexique.

a. Var. C'est un fou, me voyant, s'il ne gagne la porte. (iGSi-Sy)

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