46o LA VEUVE.
��ACTE IV.
��SCENE PREMIÈRE. PHILISTE, LYCAS.
PHILISTE.
Des voleurs cette nuit ont enlevé Clarice !
Quelle preuve en as-tu? quel ténnoin? quel indice?
Ton rapport n'est fondé que sur quelque faux bruit.
LYCAS.
Je n'en suis par les yeux, hélas ! que trop instruit ; 117°
Les cris de sa nourrice en sa maison déserte
M'ont trop suffisamment assuré de sa perte ;
Seule en ce grand logis, elle court haut et bas,
Elle renverse tout ce qui s'offre à ses pas,
Et sur ceux qu'elle voit frappe sans reconnoître ; 117^
A peine devant elle oseroit-on paroître :
De furie elle écume, et fait sans cesse un bruit'
Que le désespoir forme, et que la rage suit ;
Et parmi ses transports, son hurlement farouche
Ne laisse distinguer que Clarice en sa bouche. 1 1 80
PHILISTE.
Ne t'a-t-elle rien dit ?
LYCAS.
Soudain qu'elle m'a vu, Ces mots ont éclaté d'un transport imprévu- :
��I. Var. Do furio elle pciime, et fait toujours nn bruit. (if)3/(-F)7) 3. Var. Ces mois ont éclate d'un transport impourvu, (i63i)
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