Page:Correspondance littéraire, philosophique et critique, tome 13.djvu/448

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44^ CORRESPON DiffCB tftTliRAlRE , CKàov.

Lea grands Tont appronyé , poarraiti>4l voua, déplaire ? Votis avez vu le peuple obéir el se taire. REMOir.

La voix du courtisan soutient d^injusleslois ; Quand le peuple se tait , il condamne ses rois. ’ Cette peajiëe ^t la même que M. l’évêque de Senez Avait eacoce mieux exprimée dans son Oraison Jîinèbre de Louis XV i a Le silence du peuple est la leçon des rois. »

On a même fort applaudi ces deux vers de Tirësias à Créon :

t^e remords, il te presse , il s’attache à tes pas ; C’est le maître de ceux qui n’en counaîssent pas. Vu la foule des nouveautés qui se sucoèdedt saM cesse ^vl théâtre de la Comédie Italienne , et le plus souvent pour ne jamais reparaître, on nous pardonnera sans doute de n’avoir pas encore parlé de Pauline et Vah montj comédie en deuit actes et en prose, représentée pour la premi^ fois le vendredi ik% juin. C’est le conte de Laurette de M. Marmontel mis en dialogue. Le premier acte a para froid ; le second , malgré quelques situations asse2 vives , mais dont le dénouement est trop prévu, triste et languissait ; cela n’a pas empêché que la pièce n’ait eu le succès accoutumé aux premières représentations du vendredi. Il n’y avait que des amis dans la salie, ils ont demandé l’auteur à grands crié, et l’on est venu leilr annoncer gravement ce qu’ils savaient fort bien , que la pièce était du sieur Bodard , connu déjà par quelques ouvrages donnés sur nos théâtres forains. Ce glorieux succès a été oublié le lendemain , et naos