Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 1.djvu/222

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le suis de ma vie ; je ne puis cesser de vous offenser qu’en cessant d’exister, chaque battement de mon cœur est un crime, laissez-moi mourir. »

BILLLET.
CLAIRE À FRÉDÉRIC.

Non, on n’est pas maître de sa vie quand celle d’un autre y est attachée. Malheureux ! frémis du coup que tu veux porter, il ne t’atteindrait pas seul.

BILLLET.
FRÉDÉRIC À CLAIRE.

Je ne résiste point… Le ton de votre billet, ce que j’y ai cru voir… Ah ! Claire, s’il était possible… Puisque vous persistez à ne point me voir seul, permettez du moins que j’écrive pour m’expliquer, peut-être vous paraîtrai-je alors moins coupable. Demain matin, quand il me sera permis d’entrer chez vous pour savoir de vos nouvelles, daignez recevoir ma lettre.