Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 1.djvu/87

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exclusion ; ce n’était point pour elle, comme pour certaines gens, le poète par excellence : elle se gardait bien, surtout, de le placer à la

    gallique. L’édition de ces poëmes attribués à Ossian dans sa langue originale, est presque entièrement inconnue sur le continent, où il n’en est pas parvenu plus de deux ou trois exemplaires. M. Ahlwardt, d’Oldembourg, a publié une traduction littérale allemande de ce prétendu original des poésies d’Ossian, en trois volumes in-octavo. Il résulte de la comparaison de cette traduction avec celle de Macpherson, que ce premier éditeur a fait des changemens, des additions et des interpolations considérables au texte, et qu’il a même réuni ensemble, sous la forme de poëmes, des fragmens de chants différens.

    Il faut distinguer parmi les ouvrages de critique qui paraissent depuis quelque temps en Angleterre sur les poésies d’Ossian, celui du docteur Graham, ayant pour titre : Essai sur l’authenticité des poëmes d’Ossian, contenant une réponse aux objections de M. Malcolm Laing, ainsi qu’un autre ouvrage intitulé : Quelques poëmes d’Ossian rendus en vers, avec une dissertation historique sur l’antiquité de ces poëmes en général, par M. Archibad Macdonald ; et mieux encore : Reliques musicales et poétiques des anciens Bardes Gallois, conservés par la tradition et par des manuscrits authentiques, avec une histoire générale des Bardes