Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 2.djvu/5

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AVERTISSEMENT.




Jamais il n’y eut d’avertissement d’une utilité plus bornée que celui-ci ; car il ne regarde que le petit nombre de lecteurs de Claire d’Albe, et l’infiniment plus petit nombre de ceux qui s’en souviennent : c’est donc eux seulement que j’avertis que, s’ils s’imaginent trouver dans Malvina l’ouvrage que j’annonce dans la préface de Claire, ils se trompent ; le sentiment de mon insuffisance ne m’a pas permis de l’achever. Un roman en lettres, où chaque style doit être aussi distinct que le caractère de ceux qui écrivent, me paraît la plus grande difficulté de ce genre d’ouvrage ; et, pour tenter de la vaincre, j’attendrai encore quelque temps.