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même titre que l’acide phénique, mais ils ont moins d’efficacité que ce dernier. On pourrait aussi employer le tannin, l’alun, le sulfate et le perchlorure de fer, le chlorure de zinc et la plupart des sels de cuivre ; mais le prix de revient de ces divers agents, mis en face de leur valeur désinfectante, fait qu’on ne les emploie que dans des cas exceptionnels ; c’est pourquoi je ne les décrirai point ici, étant d’ailleurs avantageusement remplacé par ceux dont je me suis occupé.

Manière de désinfecter

Il me reste à indiquer aussi brièvement que possible, les objets divers sur lesquels doit porter la désinfection et les règles générales à suivre pour la pratique de cette opération.

Il ressort des considérations générales que j’ai déjà exposées sur les moyens désinfectants, que la dessiccation et le calorique ont seuls la propriété d’annihiler l’action virulente d’une manière certaine. Ce fait est d’une grande importance et sert de base aux moyens à employer pour opérer la désinfection. Le meilleur procédé sera donc celui qui permettra de désinfecter les matières animales en détruisant les virus dont elles sont le plus souvent imprégnées. L’expérience ayant appris que le chlore, les chlorures et les diverses fumigations acides sont les corps qui ont le plus d’action sur ces matières animales, il suffira de les associer au calorique ou à la dessiccation pour obtenir les effets désirés. C’est le plus habituellement à l’eau qu’on associe la chaleur nécessaire. — D’après ces données, pour bien pratiquer la désinfection, il faut agir sur tous les