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CXXXV
INTRODUCTION.

ment interdits ; au XVIIe siècle, on va encore plus loin et on interdit le mariage entre personnes de même nom, même si les lieux d’origine[1] des deux familles sont différents ; or, en réalité, si les lieux d’origine diffèrent, les familles sont distinctes et la parenté est nulle ; remarquons qu’eh Chine même, la loi est moins sévère et que le mariage est permis, si l’origine n’est pas la même. On interdit le second mariage des veuves ; on prescrit le deuil de trois ans pour la mort des parents ; on ordonne à chaque famille d’instituer les sacrifices des ancêtres et on les limite à un, deux ou trois degrés suivant la classe des intéressés ; pour les sépultures, on établit les règles chinoises, les incinérations ne sont plus autorisées que pour les bonzes ; on fixe les rites pour la prise de la coiffure virile à l’imitation de la Chine. Il faut en tout que la Corée se modèle sur ses voisins de l’ouest et que son peuple devienne le peuple selon le cœur de Confucius.

En même temps que les lettrés attaquaient les superstitions populaires et imposaient les mœurs chinoises, ils se serraient les uns contre les autres, se constituaient et formaient un parti de plus en plus puissant : le temple de Confucius, dont nous venons de voir les

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