PRÉFACE.
Dans l’ouvrage que je présente aujourd’hui au public, j’ai essayé de donner une idée du livre coréen, tant de l’extérieur du livre que du contenu : l’étude purement bibliographique, en effet, eût été bien sèche, s’appliquant à une littérature presque totalement ignorée jusqu’à ce jour, et l’analyse des œuvres sans la description matérielle des livres, eût perdu en précision et en intérêt ; il ne m’a pas semblé possible de séparer l’une de l’autre. J’ai de plus été amené, par la rareté des travaux existants relatifs à la Corée, à donner, dans un grand nombre de notices, des indications sur la géographie, l’histoire, les mœurs, la littérature proprement dite, la philosophie de ce pays : ces renseignements n’auraient pu se trouver autre part, j’espère qu’ils ne paraîtront pas déplacés ici. Aussi bien, cette péninsule, qui si longtemps a été en dehors des préoccupations européennes, attire en ce moment, et bien involontairement, l’attention sur elle,