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XXXII
INTRODUCTION.

détails circonstanciés sur les traductions chinoises des ouvrages bouddhiques et sur les traducteurs, elle m’a donné le moyen d’identifier avec les titres sanscrits un. assez grand nombre de titres que je ne connaissais qu’en chinois ; il en est cependant plusieurs encore dont je n’ai pu trouver ni l’équivalent ni le sens exact. Pour le taoïsme et les croyances populaires, le Tsi choę tshiuen tchen[1] du P. Hoang m’a fourni de nombreux et sûrs renseignements, tirés des meilleures sources chinoises.

J’ai souvent éprouvé des difficultés considérables pour déterminer les noms des auteurs, ceux des localités d’où ils sont originaires ou dans lesquelles les ouvrages ont été publiés, et enfin pour fixer les dates d’une façon précise : ces difficultés, d’une nature toute spéciale et ignorées du public européen, méritent quelques explications.

Tout Coréen, en effet, a un nom de famille[2], et un postnom[3] qui joue le rôle dévolu, chez nous, au prénom habituel : mais, tout d’abord, il arrive que, pour une raison rituelle ou par simple caprice, un

1. Cf. Liste des Références.

2. Syeng, 姓.

3. Myeng, 名.

  1. 1
  2. 2
  3. 3