Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/68

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LXVI
INTRODUCTION.

du Kouel ri tji (no 232) et du Syeng tjyek to (no 233), les machines, les forteresses du Yen po to syel tjeup yo (no 2480) et du Tjeung po tjeuk keuk rok (no 2481), reproduites de dessins chinois, sont loin de dépasser, à aucun point de vue, les œuvres coréennes. Les planches sont, naturellement, ou manuscrites ou gravées sur bois.

III.

Ces livres, dont je viens de décrire l’aspect extérieur, sont ou en caractères chinois, ou en lettres coréennes ; quelques-uns seulement contiennent un mélange des caractères chinois avec les lettres indigènes. Mais ce mélange est tout différent de celui que font les Japonais des idéogrammes avec les signes de leurs syllabaires : le coréen est mis à côté du texte chinois soit pour le transcrire, soit pour le traduire, il sert à expliquer un passage, à indiquer la prononciation d’un caractère, mais la phrase en chinois se suffit à elle-même et le coréen n’est ajouté qu’à titre de secours pour le lecteur peu lettré ; ce système est celui qui est suivi dans presque tous les dictionnaires, dans un bon