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LXIX
INTRODUCTION.

on les appelait ryou keui (choses écrites pour rester). Arrivé à cette époque, on en fixa le texte[1]. L’antiquité d’un usage, au moins restreint, des caractères chinois dans ce pays est encore appuyée par le fait qu’à partir de Htai tjo[2], qui monta sur le trône en 53 de l’ère chrétienne, les noms des rois sont tous explicables en chinois : jusque vers la fin du IVe siècle, l’expression chinoise employée est à la fois le nom du souverain et celui de la localité où était situé son tombeau ; par la suite, les désignations adoptées sont plutôt bouddhiques. C’est en 372, deuxième année du Roi Syo syou rim, que la nouvelle religion fut introduite dans le Ko kou rye où elle amena une recrudescence des études chinoises ; des livres bouddhiques furent apportés et le Roi établit une école nommée Htai hak, pour y instruire les jeunes gens[3].

Pour le royaume de Păik tjyei, situé au sud du Ko kou rye, sur la côte occidentale de la Corée, le Sam kouk să keui se borne à rapporter, d’après des-

1.嬰陽十一年……詔大學博士李文真約古史爲新 集五卷國初始用文字時有人記事一百卷名日留記至 是删修 (Sam kouk să keui, liv. 20).

2. 太祖王

3. 小獸林王二年夏六月秦王符堅遣使及浮屠順道 送佛像經文王遣使廻謝以貢方物立太學教育子弟 四年僧阿道來 (Sam kouk să keui, liv. 18).

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