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LXXXVI
INTRODUCTION.

(pour le style), dont le sens est étroit et dont l'usage, de plus, est inélégant et mal établi ; ils ne peuvent pas rendre la dix-millième partie du langage)[1]". La tradition coréenne moderne est tout à fait conforme aux assertions de Tjyeng Rin tji.

A la place des termes kăi eui "expliquer le sens", qui se trouvent dans le Moun hen pi ko et sont très clairs, le Sam kouk donne le mot tok[2] qui veut dire "étudier, lire à haute voix"; à part cette différence de verbe, la partie importante est la même dans les deux phrases : il semble probable que les auteurs de l'ouvrage récent ont copié Pouvrage ancien et ont substitué au mot "lire à haute voix" les mots "expliquer le sens" qui arrondissent mieux la période. Cette correction n'est pas heureuse : "expliquer le sens" paraît indiquer une traduction ou un commentaire : mais une traduction écrite n'est pas possible, la langue coréenne étant jusque-là simplement parlée, et une explication orale n'aurait pas mérité à Syel Tchong une mention aussi spéciale, puisqu'aussi bien les classiques

1. 昔新羅薛聰始作吏讀官府民間至今行之然皆假 字而用或滩或窒非但鄙陋無稽而已至於言語之間則 不能達其萬一焉 (Moun hen pi ko, liv. 51).

2. 解義.

3. 讀.

  1. 1
  2. 3