Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/92

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INTRODUCTION.

ni moun sont des caractères chinois usuels, quelques-uns seulement sont des abréviations ou des figures inventées ; ces caractères s’emploient seuls, ou par groupes de deux ou trois, parfois jusqu’à sept ensemble. Souvent des caractères ont été choisis pour rendre une terminaison coréenne, parce que, dans la prononciation chinoise, ils se rapprochent du son de cette terminaison : on est là en présence d’une simple application de la transcription phonétique usitée pour les mots coréens. Quelquefois le sens des caractères chinois donne approximativement celui de la particule qu’ils traduisent : ainsi le caractère oui[1], faire, affecte toujours la prononciation , radical du verbe faire ; si[2], être, prend le son i, radical du verbe être, et il le conserve même dans des combinaisons d’où le sens du mot être paraît absent. Souvent il n’y a aucun rapprochement à établir et les caractères semblent avoir été choisis arbitrairement. Le caractère eun, sous la forme complète ou sous une forme abrégée[3], offre un emploi intéressant : il se joint à pour faire hăn, à ho pour faire hon, à na pour faire năn ; il prend donc la valeur de la lettre n finale En général, un même son a toujours la même notation, mais il existe des exceptions.

1. 爲.

2. 是.

3. 隱 ou p.

  1. 1
  2. 2
  3. 3