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LE MARIAGE D’HERMANCE

— Allons, pas de manières ! Je t’écrirai et tu viendras. Je te présenterai à ma femme, et puis, tu feras la connaissance de mon beau-père, un bon type ! Hein, c’est dit. À bientôt mon brave !

Et il retourna à ses amis. Pierre le vit s’incliner cérémonieusement devant l’excellente Mme Timmermans qui minaudait, faisant la coquette ; puis, il comprit que Ferdinand le nommait à ses compagnons, car ceux-ci tournèrent les yeux de son côté avec un air de curiosité sympathique.

Le jeune homme rougit, esquissa un salut timide et s’engagea d’un pas accéléré dans la rue de l’Étuve. Mais dès qu’il se crut hors de vue, il reprit sa tranquille allure de limaçon pour réfléchir à la bonne rencontre qu’il venait de faire.

Ah ce Ferdinand Mosselman, quel heureux caractère ! Comme le mariage lui avait réussi !