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PAULINE PLATBROOD

Achille Maskens, le fils du marchand de fer de la rue Saint-Géry.

Car la nouvelle, sans être encore officielle, avait été annoncée aux amis les plus intimes. À vrai dire, elle surprenait tout le monde et l’on plaignait sincèrement la jeune fille de devenir la femme d’un débauché.

— Oh, disait Mme Platbrood, très énervée par cette musique et répondant aux réflexions anxieuses et désobligeantes qu’elle lisait dans les yeux de ses amies, Achille n’est pas un méchant garçon, savez-vous ? Il est si gentil avec Pauline. Tenez, regardez-le seulement, il a l’air si triste parce qu’elle n’est pas là… C’est vrai, il a fait quelques flikkers, mais comme dit mon mari, il vaut mieux que les jeunes gens s’amusent avant le mariage plutôt qu’après. Voulez-vous croire que ça fait quelquefois les meilleurs ménages…

— Vous direz ce que vous voudrez, affirma Mme Rampelbergh dont les mentons s’ou-