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PAULINE PLATBROOD

— Messieurs, je vous remercie de l’hommage que vous venez de me rendre. C’est avec joie que… Enfin, entrez seulement, nous allons prendre un verre…

Des acclamations retentirent :

— Vive le major Platbrood !

Mais dans le tumulte une voix cria :

— Hou, hou, vive Maskens !

Alors M. Platbrood ferma vivement les fenêtres tandis que la musique se ruait dans le grand vestibule…

Quelques gardes, peu soucieux d’imiter le farouche Manneback et ses pareils qui s’étaient jetés à la suite de M. Platbrood et du colonel Meulemans afin de trinquer avec les musiciens, rentrèrent au salon où Pauline servait le café. Et la tasse dans la main, ils firent la causette avec les dames.