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PAULINE PLATBROOD

Au vrai, elle semblait un peu oisonne, « bibiche », et sa naïveté persistante ne laissait pas que d’inquiéter vaguement M. et Mme Platbrood.

Or, un matin que Pauline se trouvait seule à la maison, un tuyau creva dans un petit cabinet carrelé de Delft, au grand émoi de la servante en train de vider les eaux ; il y eut un commencement d’inondation.

— Allez vite vite rue Sainte-Catherine, s’écria Pauline très effrayée, autrement ça va être quelque chose ici !

Dix minutes après, François Cappellemans, le fils du plombier bien connu, arrivait en personne avec ses outils et son réchaud, afin de réparer l’accident ; car ses ouvriers travaillaient en ville et il n’y avait personne à l’atelier.

La jeune fille le conduisit en toute hâte au palier de l’entresol.

— Voyez, dit-elle, ça coule tout partout…