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PAULINE PLATBROOD

ration des bonnes gens, et prendrait un malin plaisir à divulguer partout l’humble parenté de son beau-père. Et il en frémissait d’avance, car tout le monde semblait avoir oublié à présent qu’il était le « fils de la petite boutique de fil » de la rue des Bateaux.

Donc sa joie fut grande quand M. Maskens, très renseigné sur la secrète inclination de Pauline, lui révéla un jour l’indignité de ce Cappellemans qui « avait un enfant d’une sale femme de l’impasse du Polonais ».

Cette histoire n’avait d’autre fondement qu’une bagarre, où le généreux François était intervenu en faveur d’une pauvre marchande d’oranges traquée par la police, ce qui lui avait valu cinq francs d’amende.

Triomphant, M. Platbrood s’était empressé de rapporter la nouvelle à son gendre en le faisant bon juge de sa résistance. Joseph demeura vivement étonné sinon incrédule, mais il n’en parut pas plus chaud pour cela à