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PAULINE PLATBROOD

discrète sur la vie de Cappellemans et celle d’Achille Maskens. Il fut établi tout de suite que « l’enfant d’une sale femme de l’impasse du Polonais » était une légende inventée de toutes pièces. François était la vertu, la candeur même.

Quant au fils Maskens, les deux hommes se désespéraient : ils ne trouvaient rien contre lui qui fût un cas de rupture. Néanmoins ils cherchaient avec ardeur, lorsqu’un soir Van Swieten leur apprit que le jeune homme s’était rendu dans son bureau pour lui enjoindre de surveiller sans retard deux de ses maîtresses qui le menaçaient d’un esclandre épouvantable le jour de ses noces.

Aussitôt Joseph vola chez l’une de ces femmes tandis que M. Rampelbergh courait chez l’autre. Quand ils se retrouvèrent, le cas de rupture était clair : Maskens avait deux enfants et même un troisième qui fructifiait ! Et les preuves étaient là, plus de