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autre inconvénient de cet attelage résulte aussi de l’étroitesse des chemins : dans de pareilles routes, les mouvements ne peuvent s’exécuter qu’avec gêne et sans effet utile.


PRODUCTION. — COMMERCE


A. Production. — Dans toute la contrée on produit des bœufs bazadais, mais dans des proportions bien différentes. Les communes les plus riches en fourrages artificiels et les mieux favorisées sous le rapport des prairies naturelles, en produisent beaucoup plus que les autres. Plus aussi une propriété est grande, plus elle a de jeunes veaux et de génisses. C’est surtout dans la commune de Bazas et aux alentours, côté Sud et Est, que l’on fait venir le plus de jeunes sujets. Indépendamment de ces centres, la multiplication du bétail s’étend chaque jour, parce que l’on a compris que nulle autre industrie ne donnait des bénéfices équivalents. On cherche à avoir le plus de bétail possible à condition de pouvoir le nourrir. Telle est la tendance qui se manifeste ; plaise à Dieu que l’on persiste dans cette voie ! Le bétail est la source de l’engrais ; l’engrais est la base de toute agriculture. C’est pour avoir méconnu cette vérité qu’un journaliste de la Virginie disait des Américains, il y a quelques années : « Nous avons vendu sous forme de tabac, de coton, la chair et le sang de nos terres, et nos terres, aujourd’hui épuisées, refusent de produire ou donnent des produits tels qu’ils ne paient plus les frais. »

B. Commerce. — Dans toute industrie, il ne s’agit pas seulement de produire, mais encore faut-il pouvoir écouler