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dernières lettres.


Paris, 25 août 1878.

La semaine qui vient de finir n’a pas été bonne pour moi. Mon rhumatisme me fait souffrir.

Depuis hier, je vais un peu mieux. J’espère que dans quelques jours je serai débarrassé de cette indisposition qui m’ôte le sommeil.

Heureusement que nous avons eu fort peu d’occupations cette semaine et que je n’ai pas eu trop d’écritures à faire, car lorsque je me penche pour écrire, j’éprouve une douleur très vive entre les deux épaules.

M. Bossange ferme son bureau à la fin du bail, et il n’aura plus besoin de mes services à dater du 31 octobre.

Je retournerai à Paris dans les premiers jours de novembre.

À la mort d’Octave Crémazie, son frère Joseph reçut de M. Malandain, propriétaire d’un hôtel au Havre, la lettre suivante, qui renferme tous les renseignements que l’on possède sur la dernière maladie et la mort du poète.

Sa pauvre mère eut la douleur de lui survivre quelques mois.


Havre, 26 février 1879.


À Monsieur Joseph Crémazie, Québec.

Monsieur,

Je regrette de ne pas vous avoir écrit à la mort de M. Fontaine, votre parent. M. Bossange s’en était chargé. Connaissant les relations d’amitié et de renté