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JEANNET, à part.

Non, tu as raison, j’ n’ai pas besoin de lire pour savoir ce que tu médites… (Haut.) J’aurai mes billes !

NICOT.

Tiens, voilà un sou pour les dix premières.

JEANNET.

Un tour de main et c’est fait.

CRIS, en dehors.

Viv’ m’sieu Vautendon !


Scène V

NICOT, VAUTENDON, Bergers, Bergères, LA ROUGE, LA SINCÈRE, LE MENU.
CHŒUR.
–––––––––Vive l’engraisseur,
–––––––––Vive notre père !
–––––––––Il porte en son cœur
–––––––––La commune entière.
–––––––––Vive l’engraisseur,
–––––––––Vive notre père !
LA ROUGE.
–––––––Pour fêter l’ plus beau des jours,
LA SINCÈRE.
–––––––V’là c’ que chacun vous souhaite.
LE MENU, offrant son bouquet.
–––––––Moi, c’est des oreilles d’ours…
NICOT, de même.
–––––––Et moi, c’est des pieds d’alouette.
JEANNET.
–––––––Moi, c’est des gueules de loup.
LA SINCÈRE.
–––––––Que d’orgueil votre âme se gonfle.