Page:Crémieux et Halévy - La Chanson de Fortunio, 1868.djvu/12

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FORTUNIO.

Eh ! corbleu, madame, que viennent faire les principes de madame votre mère, à propos d’un mur que je veux faire élever dans mon jardin ?…

LAURETTE.

C’est juste… et je dis là des folies… Ne m’avez-vous pas offert votre bras pour aller chez ma cousine Madeleine ?

FORTUNIO.

Je suis à vos ordres, madame…

LAURETTE.

Vous n’avez jamais été si aimable.

FORTUNIO.

Vous n’avez jamais été si charmante ! (Ils s’éloignent.)

LAURETTE.

Savez-vous que ce sera très-joli, ce grand mur… avec les petits tessons au-dessus. Il me tarde de le voir.

FORTUNIO.

Jour de Dieu, madame !… Soyons calme… Oui, madame, je compte beaucoup sur les broussailles. (Ils sortent.)


Scène III

GUILLAUME, LANDRY, VALENTIN, SATURNIN, SYLVAIN.

(Au moment où le couple sort, Guillaume parait sur le perron.)

GUILLAUME.
––––––––––Il est parti !
LANDRY, paraissant à son tour avec Guillaume et Saturnin.
––––––––––Il est parti !