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« Le dictionnaire de rimes indique Fouet d’une seule syllabe. »

LETTRES DE G. MERTC» (i)

I.

Paris, le 2 3 février 1860. « Cher monsieur,

» Je vous envoie un cahier de mes Vues de Paris. — Comme vous le pouvez voir, elles sont bien imprimées, sur chine collé sur papier vergé, par conséquent de bonne tenue. — C’est de ma part un faible moyen de reconnaître le dévouement dont Vous avez fait preuve pour moi 2 . Cependant j’ose espérer qu’elles serviront parfois à fixer votre imagination curieuse des choses du passé. Moi-même qui les ai faites à une époque, il est vrai, où mon cœur naïf était encore pris de soudaines aspirations vers un bonheur auquel je croyais pouvoir prétendre, je revois quelques-unes de ces pièces avec un véritable plaisir. — Elles peuvent donc produire à peu près le même effet sur vous qui aimez aussi à rêver.

» Je n’ai point encore terminé les notes que je vous

(1) La première de ces lettres publiée dans le Pincebourde, la seconde communiquée par M. Ancelle.

(2) Ou sait les grands éloges que Baudelaire avait donnés à Méryon dans son Salon de 1S59. En outre il s’était employé, avec Champfleury et Banville, à faire acheter par le ministère quelques suites des Vues de Paris.