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CHAPITRE III.


Les Polignac et les Chalençon. — La Comtesse Diane et les Dames-à-brevet. — La Comtesse Jules, depuis Duchesse de Polignac. — Parallèle et portraits de ces deux Belles-Sœurs. — Révélation du livre-rouge. — Bienfaits de la cour envers les Talleyrand. — Chiffre de leurs appointemens ou pensions en 1790. — 60 mille fr. assignés pour l’éducation de MM. de Lameth, et payés par la couronne. — Anecdote et citation littéraire de la Comtesse de Boufflers. — Ignorance de M. de Vaudreuil, et méprise de certains courtisans. — Explication donnée par Louis XVIII. — Couplet adressé par ce prince à Madame Elisabeth, sa sœur. — M. Papillon de la Ferté. — Sa dispute avec le poëte Sedaine. — Audience de la Reine, et sa réponse à M. le directeur des Menus. — M. de Sèze, et son début au barreau de Paris. — Succès qu’il obtient devant le Châtelet et scène judiciaire en 1784.

Les Vicomtes de Polignac, en Auvergne, étaient de grands seigneurs, dont la branche aînée tomba de lance en quenouille à la fin du XVme siècle, époque où l’héritière de cette maison voulut opiniâtrement se marier avec un gentilhomme de sa province, appelé M. de Chalençon. On dit présentement qu’il n’était pas de naissance inférieure à celle de sa femme, et voilà qui n’est pas facile à croire, attendu que l’histoire de France ni les chroniques