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BIBLIOGRAPHIE

Les plus anciennement connues sont les Scholia vulgata appelées aussi Petites Scolies ou Scolies du Pseudo-Didyme. Ce recueil nous a été transmis comme un ouvrage indépendant, et non sous forme de notes marginales : c’est un abrégé d’un commentaire ancien, qui comprenait des notes empruntées aux critiques alexandrins et à leurs héritiers, en particulier à Didyme ; il est regrettable que l’auteur de cet abrégé n’ait pas su mieux profiter de tant de ressources. L’édition princeps est de 1528, in-8, Venise.

En outre, un grand nombre des manuscrits de l’Odyssée, dispersés dans les diverses bibliothèques de l’Europe, contiennent des notes marginales, dont beaucoup sont encore inédites. La plupart de ces notes sont sans intérêt, soit parce qu’elles répètent ce qui est dit dans les Petites Scolies, soit parce qu’elles font double emploi avec le Commentaire d’Eustathe, que nous possédons. On les désigne par le nom des manuscrits auxquels elles appartiennent (Scholia Marciana, Scholia Ambrosiana, etc.) Il est inutile de les énumérer ici. Les meilleures sont les Scolies du manuscrit harleïen (Scholia Harleiana), recueillies par Porson, Cramer et Dindorf.

Toutes les Scolies de l’Odyssée qui ont paru mériter quelque attention ont été publiées en un seul recueil par Dindorf (Scholia graeca in Odysseam ex codicibus aucta et emendata edidit G. Dindorfius, 2 vol. in-8, Oxford, 1855).

À côté des scolies proprement dites, nous devrions mentionner ici pour l’Odyssée, comme nous l’avons fait pour l’Iliade, quelques travaux de critiques anciens qui nous ont été conservés. Nous renvoyons, pour éviter des répétitions inutiles, à cette partie de la bibliographie de l’Iliade (voir plus haut, en tête du ch. II).

Éditions. — L’Odyssée se trouve réunie avec l’Iliade dans la plupart des éditions savantes qui ont été indiquées ci-dessus. — Rappelons donc simplement ici celles de Florence (1488), des Aldes, de Rome (1542-1550), d’Henri Estienne (1566) — cette dernière signalée déjà comme la source de la Vulgate, — l’édition de S. Clarke (1729-1740), améliorée par Ernesti (1759-1764) et par G. Dindorf (1824), celles de Wolf (1804-1807), de Porson, avec une collation du manuscrit