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Section II.Manuel opératoire.


La façon de pratiquer cette opération offre beaucoup de différences nécessitées sans aucun doute par le volume de la greffe. Certains expérimentateurs, ceux-là même qui ont prétendu qu’on pouvait obtenir le développement d’îlots cicatriciels par la sérosité de vésicatoire ou pàr des écailles épidermiques (Fiddès, Macleod, Tigri), se contentent de répandre sur la plaie ces deux matières et appliquent ensuite un pansement ordinaire. D’autres, qui ont opéré sur des greffes ayant un certain volume (g. musculaire) ont été obligés de pratiquer des incisions sur la plaie, dans lesquelles ils introduisaient leurs lambeaux.

Laissant de côté ces diverses manières d’agir, relativement à des opérations dont les résultats ont été nuls, j’arrive immédiatement aux procédés usuels que je diviserai en deux groupes, selon que pour opérer la greffe on incise les bourgeons charnus ou bien qu’on les laisse intacts. Dans le premier, j’aurai à décrire le procédé Pollock, Hamilton ; dans le second, celui de Reverdin et d’Ollier.

Dans l’exposé du manuel opératoire, je passerai successivement en revue : 1° les instruments nécessaires l’opération ; 2° l’enlèvement de la greffe ; 3° son rapprochement sur la plaie ; 4° enfin le pansement.

§ 1. — Parmi les instruments qui ont été employés