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INTRODUCTION




Parmi les questions qui dans ces derniers temps ont intéressé le plus le monde médical, la greffe épidermique occupe, par son importance, une des premières places. Depuis’1869, époque à laquelle Reverdin présenta à la Société centrale de médecine, une plaie traitée par ce procédé, un grand nombre d’expériences se sont succédé, et la plupart, favorables à la greffe, ont fini par attirer l’attention des praticiens. Aujourd’hui, l’action de la greffe sur les plaies n’est guère plus contestée ; et, malgré l’opposition de quelques auteurs inflexibles pour tout ce qui est nouveau, elle a fini par entrer dans le domaine de la chirurgie humaine.

La chirurgie vétérinaire n’a presque pas encore songé à utiliser cette opération. Quelques expériences entreprises pourtant à ce sujet, par M. Promary, vétérinaire militaire, semblent être favorables à la pratique de la greffe sur le cheval. M’aidant